La Fauconnerie

LEBAS (Apollinaire). L’obélisque de Luxor.

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LEBAS (Apollinaire). L’obélisque de Luxor. Histoire de sa translation à Paris, description des travaux auxquels il a donné lieu, avec un appendice sur les calculs des appareils d’abattage, d’embarquement, de halage et d’érection. Détails pris sur les lieux, et relatifs au sol, aux sciences, aux moeurs et aux usages de l’Egypte ancienne et moderne suivi d’un Extrait de l’ouvrage de Fontana sur la translation de l’obélisque du Vatican. Paris, Carilian-Goeury et Vr Dalmont, libraires des Corps Royaux des Ponts et Chaussées et des Mines 1839.

In-folio sous cartonnage éditeur, édition originale et unique de cet ouvrage très intéressant sur les détails techniques de la mise en place de l’obélisque de la Place de la Concorde illustré de 15 planches doubles montées sur onglets, certaines dépliantes, imprimées par Lemercier, Bernard et Cie.

L’événement eut un retentissement majeur dans la capitale, comme en témoigne le général Jules Arnous dans une de ces lettres « Mr Lebas avait ces jours-ci ses poches pleines de lettres anonimes qui lui annonçaient les plus graves accidents, la malveillance a même été jusqu’à faire couper un cordage […]. Malgré tous ces pronostics Mr Lebas a commencé ses opérations hier à 11h ½ en présence de plus de 100 mille spectateurs et à 3h ¼ l’obélisque portait entièrement sur son piédestal ».

Les deux obélisques du temple de Louxor furent offert par le vice-roi d’Égypte Méhémet Ali à Charles X et à la France en 1830 mais seul l’obélisque qui orne aujourd’hui la place de la Concorde fit le voyage jusqu’à la France, avec l’accord du baron Taylor et de Jean-François Champollion. Au terme d’un périlleux voyage sur un navire spécialement construit pour l’occasion, l’obélisque atteint Paris à la fin de l’année 1833. Louis-Philippe décide de l’ériger au centre de la place de la Concorde, à la place d’une statue équestre du roi Louis XVI. Il charge l’ingénieur Apollinaire Lebas de l’érection du monument, qu’il réalise à l’aide d’une impressionnante machinerie, qu’il décrira dans cet ouvrage en 1839. La prouesse de sa mise en place, expliquée par Lebas, est alors célébrée sur la base même du monument qui revêt en 1839, à l’occasion de la parution du livre, une partie des illustrations de l’ouvrage, gravée sur sa base, rehaussée à l’or fin et accompagnée du nom des principaux contributeurs. Le monument, réalisé au XIIIème avant Jésus-Christ et symbole de l’amitié franco-égyptienne, devient ainsi le monument le plus vieux de la ville de Paris.

(quelques rousseurs à la page de titre et éparses pour le reste, couverture abimée).

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